TRANSE ÉROTIQUE SOUS UN ÉRABLE DE JUILLET
J'hésite à marquer ta peau nue de mes dents ta peau si douce comme un tambour
Assombri par l'arbre ravagé d'air salin notre carré de sable s'impatiente de froid
Alors que sont piétinés les nids d'abeilles par nos enfants imaginaires d'outre-passion
J'hésite à fouiller tes yeux censurées à foutre la merde au paysage lisse de ta planète
Encore désobéit le bon sens les rouages rouillés de mes ardeurs lubriques
Jaillissante fournaise d'idées salaces j'embobine le fil noir de l'ébat au soleil
J'hésite à enfermer l'ivresse à quadruple tour dans l'ivoire de mes touchers
Croustillent les débauchés au seuil de la forêt mouillée nos shorts vacillent
Où l'herbe stupéfiante arrosée de grivoises giclées s'abreuve comme un mouchoir de plaisir
Copyright 2011 Maxime Caron Delamour