Relations Abstraites
à Jean-Paul Daoust, les yeux du désert.
Champ vacant installé là près des quenouilles assis à une table
Un peu comme lui à Moncton le faisait en mémoire de Gérald
Pattes bien soudées je ne bougerai pas désolés mes doigts tentent
De réchauffer l'encre vigoureusement glissent les mots sont bombardés
Par ce cruel ciel tombant comme des seins de vieille pucelle
Ces black-divas ces tapettes ces rednecks ces bouches-à-plaire
À combler à farfouiller ces personnages-comètes gisent sous le sol
Retrouvent un tantinet de ces étoiles psychédéliques portées aux yeux
Et la veste de lin faisant de toi l'inoubliable dandy mirifique
Tu survivras au-delà du temps et des limites de l'expression
Si sérieux sont tes constats mais te lire c'est fraise et chocolat
C'est débarquer sur le sable luciférien quand assis à une table arctique
On se rapproche du poète qu'on voudrait chérir encore longtemps
Copyright 2011 Maxime Caron Delamour
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